Zana BLESTEL

Dans ses veines, coulent les Stones, les Beatles, des musiques africaines et beaucoup de boogie-woogie. C’est dans sa chambre d’enfant, à l’étage du club de jazz tenu par son père à Brooklyn, que tous les soirs, Zana est bercée par les artistes qui poussent la porte du mythique Zebulon. Parmi eux, Amy Winehouse, Robert Wyatt ou encore David Bowie. Quand sa famille quitte New York pour l’hexagone, elle souffle sa dixième bougie.
Les années passent, non sans difficultés. Son énergie à l’américaine s’adapte mal à la mentalité frenchie et son lot de jalousie quant à son indéniable talent artistique. Dans ses heures les plus sombres, elle se raccroche à sa madeleine de Proust : les solos des guitaristes du club, qui tout comme sa coach vocale, Caroline Gautier Le Floch, la rebooste au plus haut niveau.